MEMBRA JESU NOSTRI

Une création autour du cycle de sept cantates composées par Dietrich Buxtehude, sur des poésies spirituelles du Moyen Âge

Création du cycle de sept cantates composées par Dietrich Buxtehude, sur des poésies spirituelles du Moyen Âge, chacune consacrée à l’une des plaies du Christ

Composé par Buxtehude en 1680 et dédié à Gustaf Düben, maître de chapelle du roi de Suède, ce cycle de sept cantates déplore chacune des sept plaies du Christ.

L’œuvre s’inspire d’un recueil médiéval de poésie spirituelle dont l’Eglise luthérienne allemande apprécie le mysticisme. Buxtehude n’en conserve que des extraits et les introduits à chaque fois par une citation biblique faisant référence à la partie du corps concernée.

Ces cantates combinent l’aria et le concert spirituel et ont symboliquement été portées de cinq à sept par le compositeur. Les textes sont inspirés par un recueil médiéval de poésie spirituelle, la Rhythmica Oratio, alors attribuée à Bernard de Clairvaux, et en réalité due à un moine cistercien du XIIIe siècle, Arnulf de Louvain.
Les textes des deux blessures « ajoutées » par Buxtehude sont, pour Ad latus, un autre poème attribué à Saint Bernard, et pour Ad faciem, l’oeuvre du prémontré Hermann Joseph von Steinfeld.
L’église luthérienne allemande apprécie en effet ces textes empreints de mysticisme, que celui-ci soit cistercien ou rhénan. Buxtehude n’en conserve que des extraits, et les introduit à chaque fois par une citation biblique faisant référence à la partie du corps concernée, des pieds jusqu’au visage, en passant par le coeur.

Cinq musiciens des Folies françoises et 5 chanteurs vous proposent ici une véritable invitation au partage et à l’espoir.

Programme

Dietrich Buxtehude (1637 – 1707)

Sonate en trio en Sol Majeur BuxWV 271

I. Ad pedes (Aux pieds)
II. Ad genua (Aux genoux)
III. Ad manus (Aux mains)
IV. Ad latus (Au flanc)
V. Ad pectus (À la poitrine)
VI. Ad cor (Au coeur)
VII. Ad faciem (Au visage)

Interprètes

Les Folies françoises :

Patrick Cohën-Akenine, violon

Benjamin Chenier, violon

François Poly, violoncelle

Elodie Brzustowki, théorbe

Frédéric Desenclos, orgue

Chanteurs

Hélène Le Corre, soprano

Anne-Marie Jacquin, soprano

Jean-Philippe Fumas, contre ténor

Jérôme Gueller, ténor

Martin Barigault, baryton-basse